Assassin's Creed Unity: le jeux sur la Révolution Française

Paris, 1789. La Révolution Française fait rage et toute la ville est plongée dans le chaos et la terreur.


Alors que le destin de toute une nation se décide, un jeune homme du nom d’Arno mène une quête personnelle qui fera de lui un vrai Maître Assassin. Plongé au cœur d’une lutte sans merci pour le pouvoir, Arno révèlera les vraies forces qui agissent dans l’ombre de la Révolution.

De la prise de la Bastille à l’exécution de Louis XVI, plongez au cœur de la Révolution Française, et participez aux évènements qui ont marqué l’Histoire de la France.

Assassin’s Creed : comment Mélenchon s'est fait prendre au jeu

Malgré la polémique qui a enflammé les réseaux sociaux ce week-end, Jean-Luc Mélenchon et le secrétaire national du Parti de gauche, Alexis Corbière, persistent et signent : le jeu Assassin's Creed Unity, mettant en scène une version alternative de la Révolution française, manipule les joueurs en avançant un dangereux parti pris idéologique.

 

Jean-Luc Mélenchon a fait la désagréable expérience d’un « gamergate » ce week-end, scandale qui suit les propos, généralement à côté de la plaque, d’une personnalité publique sur le monde des jeux vidéo. La raison de cette vindicte populaire ? Ironiquement, c'est en s'attaquant à la Révolution française telle qu'elle semble être présentée dans le jeu vidéo Assassin's Creed Unity que Jean-Luc Mélenchon a provoqué l'ire des « gamers ». L’homme politique s’insurge de la représentation des personnages historiques qui est faite dans cette production du français Ubisoft : « Les gentils, ici, ce sont la reine, cette infâme traîtresse et corruptrice, le roi, ce mollasson vendu, les aristocrates agents des Autrichiens, des Anglais et de n’importe qui qui soit contre le peuple, voilà les héros, subliminaux ou bien déclarés. » Mais ce qui agace plus que tout l’ancien co-président du Parti de gauche, c’est que Maximilien de Robespierre soit dépeint « comme un monstre »

 

Jean-Luc Mélenchon s’en prend donc aux historiens qui ont conseillé les scénaristes et aux créateurs du jeu : « Essayez de savoir "qui est qui", politiquement, parmi les décideurs de ce jeu. Ce n’est pas trop dur à éclaircir, croyez-moi. (…) Quant aux historiens qui minaudent, demandez aussi lesquels travaillent pour les sociétés de jeu et pour combien. » N’ayant pas réussi à trouver la solution à ce petit jeu de piste proposé par l’homme politique, nous avons contacté son entourage. Réponse : « C’est un jeu dans le jeu. Cherchez, amusez-vous. Je ne vous en dirai pas plus. », nous glisse un proche. 
  
On sent surtout que face à l’ampleur prise par la polémique, l’ancien candidat à la présidentielle semble complétement dépassé. Il tente de se justifier dans un billet posté sur son blogtout comme son compère Alexis Corbière, l’homme qui s’est indigné en premier contre le jeu vidéo d’Ubisoft. Le hic, qui réduit à néant l’argumentation des deux hommes qu’ils développent au cours de longs paragraphes, c’est que pour critiquer, il faut déjà avoir vu, lu, ou, dans le cas présent, joué au jeu sur lequel on se fait fort d’offrir sa précieuse analyse. Et Jean-Luc Mélenchon pas plus qu’Alexis corbière n’ont joué à Assassin’s Creed Unity, qu’ils continuent pourtant de dégommer allègrement, même si le premier a tout de même pour projet de s’acheter une console de jeu. On lui propose donc de retravailler sa copie pour la rendre quand il aura pu se faire un avis sur Assassin's Creed Unity, manette en main. 
  
Car pour le moment, sa « critique » ne tient pas la route. Tout d’abord, il s’en prend à un objet promotionnel qui n’a pas de rapport direct avec le jeu lui-même. Il s’agit d’une bande-annonce, en l’état un court-métrage d’animation promotionnel, réalisé par Rob Zombie, chanteur de métal (un « hard rockeur déglingué » pour Alexis Corbière !) et réalisateur de films d’horreur appréciés des amateurs du genre. Les dessins sont à mettre au crédit de Tony Moore, bien connu pour avoir mis en image les premiers tomes du comic book The Walking Dead. D’attendre autre chose qu’un déferlement de gore, au demeurant bien fichu, de la part du tandem, c’est donc tout ignorer de leurs œuvres respectives. Et juger le jeu à travers une bande-annonce, qui ne contient par ailleurs aucune image du jeu lui-même, c’est encore une fois faire fausse route. 
  
Pour Alexis Corbière, ce mauvais buzz était savamment calculé par lui-même et Jean-Luc Mélenchon. Il s’agissait, selon lui, d’interroger les joueurs sur le « parti pris idéologique du jeu. » Mais pour parler de « parti pris idéologique », encore faudrait-il que le jeu affiche une quelconque volonté de retranscrire fidèlement l’histoire. Car si le cadre choisi pour cet épisode est effectivement celui d’une Révolution française fantasmée, la saga Assassin's Creed dans son ensemble est basée sur un postulat complètement fantaisiste ! Jugez plutôt : à notre époque, Desmond Miles, serveur de bar, est capturé par une multinationale pharmaceutique qui cache en réalité l’ordre des Templiers, qui n’a jamais cessé d’exister. A l’aide d’une machine appelé l’« Animus », qui permet de décoder la mémoire génétique, les Templiers forcent Desmond à

revivre virtuellement les souvenirs de ses ancêtres.

 

Lesquels ancêtres appartenaient également à une société secrète : celle des Assassins qui opéraient dans l'ombre de toutes les grands évènements de l'histoire. A travers ce processus, les Templiers souhaitent mettre la main sur des artefacts témoignant de l’existence d’une race ayant préexisté à l’humanité. 

 

Bref, on comprend que la volonté des développeurs est moins de coller à la réalité historique que de s’amuser avec celle-ci afin de créer des cadres amusant pour le joueur. Tout le contraire du jeu Soldats Inconnus, mémoires de la Grande Guerre, également développé par Ubisoft, également sorti cette année mais qui, étrangement, à échappé au radar du Parti de gauche. Pourtant, ce jeu mettait en avant son aspect documentaire et, malgré une histoire mettant en scène des personnages totalement fictifs, affichait des ambitions pédagogiques et se faisait fort de ne pas présenter le conflit sous un prisme manichéen. 
  
Alors, peut-on s’amuser avec l’histoire, en présenter une vision caricaturale ou clairement erronée à des fins divertissantes ? Si l'on juge que le film Inglorious Basterds de Quentin Tarantino n’a pas remplacé la vision que nous nous sommes faites de la seconde guerre mondiale sur les bancs de l’école, si les romans de Dan Brown n’ont pas effacé 2000 ans de chrétienté d’un revers de la plume et si contrairement à ce qu’il annonçait en préface de Notre-Dame de Paris, Victor Hugo n’a pas offert un roman historique mais une fiction qui est par la suite devenue un classique, alors on peut affirmer que la réponse est oui, on peut s'amuser avec l'histoire.

Petite note:

Je suis d'accord avec Mélanchon j'ai vu le jeux et malheureusement pour une fan comme moi de la révolution c'est truffé d'erreurs, mais ubisoft fait ce qu'il fait veux, c'est pas un jeux français et il joue avec l'histoire dans chacun de ces chapitre, mais tout de même pour un connaisseur sa pique et pour un non initié si il prend tout au pied de la lettre sa peut être désastreux! sa reste un jeux magnifique je suis bluffée! mon chéri l'a acheté et rien que de le regarder jouer (oui c'est trop dur pour moi je comprend rien lol ) et ben on dirait un film c'est hallucinant!